On m’a demandé comment j’avais traversé la vie sans en sortir brisé, comment j’avais résisté à tout, sans fléchir ni sombrer.
À me voir sourire, ils ne soupçonnaient pas les tempêtes qui m’avaient déchiré.
Mais parfois, derrière le masque d’un sourire, des blessures trop profondes transparaissent.
Je ne voulais pas qu’on me plaigne.
Je refusais d’être une victime.
Tout ce qui comptait, c’était de lutter, encore et toujours.
La vie, je l’ai traversée en funambule, en équilibre sur un fil tendu au-dessus d’un abîme, d’un précipice grouillant de dangers.
À chaque pas, je vacillais, mais je continuais, les yeux rivés sur l’autre rive, celle qui m’appelait.
Cette rive, je ne l’ai jamais perdue de vue, pas même dans mes heures les plus sombres.
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