Nous marions nos blessures...

Publié le 20 décembre 2024 à 22:24

Nous construisons souvent nos relations sur les fondations de nos manques, de nos peurs et des blessures non cicatrisées de notre passé. Ces unions sont bien souvent le reflet de ce que nous n’avons pas encore réglé à l’intérieur de nous, notamment dans notre rapport avec nos parents.

Ainsi, nous répétons des schémas, passant d’une relation compliquée à une autre, car notre attention reste fixée sur ce que l’autre fait ou ne fait pas, plutôt que sur ce qu’il nous révèle de nous-mêmes.


L’autre devient alors un miroir, reflétant nos propres blessures, nos manques et nos insécurités. Nous lui reprochons de ne pas combler ce vide que nous portons depuis l’enfance, oubliant que ce vide nous appartient. Pire, nous ignorons parfois qu’il n’est qu’une illusion créée par nos perceptions brouillées.


Nous avançons dans la vie en traînant nos valises émotionnelles d’une relation à une autre – que ce soit en amour, en amitié ou dans le cadre professionnel. Ces bagages sont remplis de rancunes, de reproches non exprimés, de refus de pardonner et de responsabilités que nous ne voulons pas assumer. Pourtant, un jour, nous pouvons choisir de voyager plus léger.


Ce choix demande du courage. Il implique de faire face à nous-mêmes, de revisiter nos blessures pour les apaiser, et de nous détacher de ce qui ne nous sert plus. C’est un travail de réparation et de tri : nous déposons nos valises, gardons uniquement ce qui nous élève, et laissons derrière nous tout ce qui alourdit notre cœur.


Lorsque nous comprenons enfin que nous sommes les seuls responsables de notre bonheur, un immense pouvoir s’ouvre à nous. Nous réalisons que nous sommes le point commun de toutes nos relations.

Ce que nous attirons n’est jamais un hasard : chaque personne croisée sur notre chemin joue un rôle clé, celui de nous libérer, de nous faire évoluer et de nous reconnecter à notre essence.


C’est pourquoi il est essentiel d’abandonner les reproches, les accusations et la victimisation. Lorsque nous cessons de blâmer l’autre pour notre souffrance et que nous assumons pleinement notre part, nous pouvons enfin vivre des relations authentiques, nourrissantes et profondément épanouissantes.


Ce pouvoir est entre nos mains. À tout moment, nous avons la possibilité de déposer nos lourdes valises, de nous délester des entraves du passé et de poursuivre notre chemin avec un cœur léger.

C’est ainsi que nous ouvrons grand les portes à l’Amour, sous toutes ses formes, et que nous embrassons la Vie avec gratitude et sérénité.

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