Les traces invisibles de son âme...

Publié le 27 février 2025 à 04:45

 

Toi, t’es pas comme les autres.


Y’a un truc en toi qui cloche diront certains. Ou peut-être que c’est justement ce truc qui fait de toi quelqu’un d’unique et spéciale. Ce truc qu’on ne peut pas ignorer, qui accroche le regard, qui intrigue, qui dérange. Un mélange de force et de faille, de tempête et d’accalmie.


Et puis, il y a ton regard. Ce regard si singulier qui en dit bien plus que ce que tu veux montrer. Ce regard qui crie en silence, qui supplie parfois, sans jamais rien demander. Un regard qui balance entre défiance et lassitude, comme si t’étais fatiguée de devoir prouver que tout va bien alors que tout hurle à l’intérieur.


T’es pas normale. Mais pas normale du tout.


T’as ce sourire, ce putain de sourire insolent. Celui qui dit : J’emmerde tout, j’emmerde la vie, celle non-dictée par ton cœur. Celui qui masque un gouffre, un abîme, un chaos que personne ne prend vraiment le temps de voir.

Parce que c’est plus simple de croire que t’es juste comme ça, un peu rebelle, un peu cassante, un peu trop libre. Mais ta démarche te trahit.


Parce qu’à force d'être la dure, l’intouchable, la sarcastique, la cynique, la fille qu’on ne peut pas atteindre et qui encaisse les coups, t’as oublié que t’étais humaine, que t’avais le droit d’être vulnérable.

 

Mais ça se voit.

 

Ça se voit que tu tiens à peine, que t’es debout uniquement parce que t’as oublié comment tomber.

Ça se voit qu’un rien pourrait tout faire basculer.

Un mot de trop, un silence de plus. Une absence, une trahison, un énième abandon.


Mais toi, toi t’es pas comme les autres. Toi, t’es inoubliable.


Même si, tu ne le sais pas.

 

T’as jamais compris pourquoi certaines personnes restaient accrochées à toi alors que toi, tu t’effaces, tu t’excuses d’exister, tu penses n'être jamais assez, tu doutes d’avoir laissé la moindre trace.

 

T’as du mal à croire que tu comptes.

Que tu marques.

Que tu impactes.


T’as cette foutue impression d’être de passage, d’être remplaçable, d’être juste une silhouette dans la foule, alors que dans la réalité, t’es un ouragan.

Tu laisses des traces partout où tu passes, sur la peau, dans les cœurs, dans les âmes. Tu chamboules, tu déracines, tu fais trembler et puis tu disparais.

Et même quand t’es plus là, on te sent encore. Comme une brûlure qui refuse de guérir. Comme un parfum qu’on n’arrive pas à chasser. Comme ce frisson qui parcourt le corps.


T’es comme la pluie aussi.

On dit que t’es belle, hypnotisante, fascinante mais intimidante car mystérieuse. On peut te regarder des heures sans se lasser. Et pourtant, t’es capable de tout inonder, d’engloutir, d’emporter.


Tu pues l'Amour, l’Humanité, la Nuit, l’Ombre et la Lumière en même temps.

T’as ce truc paradoxal qui donne envie et qui effraie à la fois.

Tu sens l’Espoir et la Vie, mais t’es aussi capable de tout réduire en cendres pour le Renouveau, d'où vient d'ailleurs ton prénom public.


Et puis toi, toi t’arrives toujours au moment opportun, comme une évidence...

Tu débarques, tu sèmes des morceaux de toi, tu éclaires et tu déchires, tu répares et d'une certaine façon, tu détruis, transformant les murs en ponts.


Puis tu t’en vas.


Bordel.


T’es tellement de choses à la fois.

Tu fais bouger ceux qui restent immobiles.

Tu fais taire ceux qui parlent trop.

Tu donnes envie à un flemmard de se lever, à un fumeur d’écraser sa clope, à un cœur brisé d’oser aimer encore une fois.


Mais toi, tu ne vois rien de tout ça.

Tu penses que t’es juste de passage, que t’es une ombre dans la vie des autres, alors que t’es une empreinte.

Un foutu souvenir qu’on n’arrive jamais à effacer.


T’es ancrée dans les regards.

T’es ancrée dans la réalité des autres.

 

Mais est-ce que t’arriveras un jour à t’ancrer dans la tienne...?

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